Mariée, heureuse et mère de trois grands enfants, Alice Howland est un professeur de linguistique renommé. Mais lorsqu’elle commence à oublier ses mots et qu’on lui diagnostique les premiers signes de la maladie d’Alzheimer, les liens entre Alice et sa famille sont mis à rude épreuve. Effrayant, bouleversant, son combat pour rester elle-même est une magnifique source d’inspiration.
J'ai trouvé ce film très émouvant et d'une justesse incroyable. Alice souffre d'un alzheimer précoce d’origine génétique, on suit l'évolution de la maladie et la perte de ses repères. On la voit d'abord qui essaie de garder une vie normale, mais ces pertes de mémoires sont de plus en plus fréquentes, elle essaie de rester elle même le plus longtemps possible mais l'on voit bien qu' Alice se renferme sur elle même...
Le sujet a été très bien traité, on comprend sa détresse ainsi que celle de sa famille. On ressent également le rôle d'aidant que porte sa famille, son mari est désœuvré face à la rapidité de l'évolution de sa maladie, il perd un peu pied. La fille cadette essaie de comprendre ce que peut ressentir sa mère pendant ses moments de lucidité.
Les acteurs ont très bien interprété leurs personnages, arrivant à nous émouvoir, à compatir face à cette histoire, qui je pense reflète plutôt bien le quotidien de ces familles concernées par l'alzheimer.
L'alzheimer est un sujet qui me touche car ma grand mère maternelle l'a eu, et je m'interroge sur les probabilités de l'avoir aussi un jour...
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